Dans les années 70, il fait scandale dans les instances patronales, notamment dans un discours célèbre lors des assises du CNPF à Marseille, où il défend le double projet économique et social : «J’ai voulu développer un double projet économique et social, c’est-à-dire mettre sur le même plan dans BSN le progrès économique et le progrès social», rappelle-t-il dans son autobiographie. Il défend le dialogue et la concertation, la réduction des inégalités. C’est ainsi qu’il développera l’intéressement des salariés qui toucheront l’équivalent d’un ou deux mois de salaire supplémentaires par an, et qu’il pratiquera avant l’heure la réduction du temps de travail : à Reims, dans une bouteillerie du groupe, le personnel posté y travaille moins de 34 heures par semaine «à la suite d’un accord signé avec tous les syndicats». La même année, tous les salariés français du groupe reçoivent deux actions gratuites en cadeau. (Libération 6 mai 2002)